dimanche 5 octobre 2014

Création du blog

Ce blog contient mes textes publiés. Vous pouvez aussi consulter ma chaîne de chants liturgiques et mon site contenant les tablatures pour guitares correspondantes.


8 commentaires:

  1. Beaucoup de confusions entre libéralisme et une certaine forme de capitalisme effréné.

    Par exemple sur le lien supposé entre libéralisme et esclavagisme : Il est écrit : au ch 11.5 : "La citation précédente illustre le lien structurel entre libéralisme et esclavage.".
    Au contraire, le très libéral John Locke précise :
    «N'ayant aucun pouvoir sur sa propre vie, un homme ne peut par pacte ou consentement se rendre esclave de quelqu'un d'autre. »

    Autre exemple : au chapitre 10.6.1 il est écrit :" L'interdiction des syndicats est un point-clé de la religion libérale. "
    Pourtant, dans la chronologie, est omise la date de 1864 où le libéral Emile Ollivier a fait passer la loi reconnaissant le droit de grève. En 1849, le penseur et député libéral Bastiat avait ouvert la voie en soutenant au parlement un amendement libéral autorisant la création des syndicats. Frédéric Bastiat précise alors que la grève est licite "si les ouvriers se sont concertés, se sont entendus, et qu'ils se disent : nous ne voulons pas vendre notre marchandise, qui est du travail, à tel prix; nous en voulons un autre, et si vous refusez, nous allons rentrer dans nos foyers ou chercher de l'ouvrage ailleurs".
    En 1906, le libéral (encore) Gaston Doumergue dépose un projet de loi pour autoriser la création de convention collective (mais le projet a été contré par la CGT et il a fallu attendre 1919...).


    Finalement, le libéralisme est caricaturé à l'envie. Il est victime d'autant de préjugés, de déformations et de mensonges que le catholicisme ici défendu!

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  2. Les libéraux au coeur des grandes avancées sociales :
    http://geoffreyhistoire.pagesperso-orange.fr/avancees%20sociales.html

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  3. On peut être libéral et catholique !
    http://www.wikiberal.org/wiki/Antoine_Pinay
    "Tendance : Libéral classique, libéral conservateur"
    "Homme de valeurs, il se définira comme catholique « mais pas bigot »."

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  4. Merci pour vos commentaires. Il est normal de tenter de défendre le libéralisme. Cet essai est trop court et humoristique pour une argumentation complète. Je ne vous répondrai hélas que très sommairement. Je vous invite à vous interroger sur les raisons profondes pour lesquelles le libéralisme proscrit les ententes commerciales et les barrières tarifaires.

    Je ne pense pas que "l'ultralibéralisme" soit un accident du libéralisme, je pense que c'est sa nature profonde. Et je ne pense pas que l'on puisse être vraiment catholique et vraiment libéral, désolé.

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    1. Je ne sais pas ce que vous entendez par « ultra libéralisme ».
      Mais quand je regarde l'histoire, je vois bien comment les populations ont été frappées par les dérives religieuses (inquisition, guerres de religion, révolution iranienne et autres printemps arabes...) et ou par le socialisme, qu'il soit national ou rouge (tous ces régimes ont été ou sont encore des dictatures sanguinaires sans exception).
      En revanche, à ce stade on n'observe pas le même degré de misère dans les pays plus libéraux. Au contraire, le développement économique a été favorisé et les plus pauvres en ont majoritairement profité, même si la croissance des inégalités pose problème.
      Enfin, je ne vois pas de pays qui serait ultra-libéral. La France, avec plus de la moitié du PIB dépensé par l'état ? Assurément non. Les USA ? Peut-on parler d'ultra libéralisme dans un état aussi interventionniste ? La Chine ? Le capitalisme Chinois ne laisse pas une grande place aux libertés individuelles. Il est tout sauf libéral.
      L'ultra-libéralisme existe-t-il vraiment ailleurs que dans la tête de ceux qui le condamne ? Si on ne l'a jamais observé, comment pourrait-il être la nature profonde du libéralisme ?

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  5. Notons d'ailleurs que Leon XIII avait dans Rerum novarum condamné aussi bien le libéralisme que le socialisme, et que le principe de "subsidiarité" de la doctrine sociale de l'Eglise défend les corps intermédiaires.

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    1. Léon XIII peut être lu différemment. Pour ma part, il me semble clair que la condamnation du socialisme est un préalable sans appel de l'encyclique car le socialisme est par essence la négation du droit naturel de propriété.
      En revanche, l'opposition au libéralisme fait débat.
      Tout d'abord, Léon XIII rejoint les libéraux dans la condamnation de l'esclavage : « Quant aux riches et aux patrons, ils ne doivent point traiter l’ouvrier en esclave ; il est juste qu’ils respectent en lui la dignité de l’homme, relevée encore par celle du chrétien. » (Rerum Novarum #16).
      Ensuite, la nécessité morale et religieuse d'un « juste salaire » n'est pas contraire au libéralisme (#17) .
      Enfin, la liberté syndicale revendiquée par les libéraux n'est pas contradictoire avec la dernière partie de l'encyclique concernant les Corporations.

      C'est sans doute ces éléments qui ont conduit le Larousse à écrire  : « C’est Léon XIII qui, en invitant les catholiques au ralliement à la république (1892), redonnera vie à un certain catholicisme libéral... »
      La suite :
      http://www.larousse.fr/archives/grande-encyclopedie/page/2649

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    2. Ma foi, tout ceci peut être une discussion intéressante qu'il serait dommage de laisser sous forme de commentaires dispersés. Je vous propose de m'envoyer à mon adresse mail forestent100@yahoo.fr un texte décrivant ce qu'est selon vous le libéralisme et pourquoi il est compatible avec le catholicisme et réfutant les passages de l'essai le concernant. je vous promets de l'insérer comme un article de ce blog sans aucune modification.

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