Je rejoins le
point de vue exprimé sur les aspects suivants :
1.
La Renaissance point de départ de la pensée
moderne
Lorsque Descartes affirme « Je pense, donc je
suis », il résume la pensée qui émerge : l’homme n’a de compte à
rendre qu’à lui-même ; il n’a pas à se recevoir de Dieu, il veut et peut
être son propre maître. Cette conception a, petit à petit, imprégné toute la
société et a abouti à l’individualisme et l’athéisme de la société actuelle. Je
ne connais pas Pic de la Mirandole, mais il semble bien être un précurseur de ce
même esprit.
Grave
erreur que de se couper de sa source. Cela conduit à l’absurde et à la
violence.
2.
Le mal présent en chaque
homme
Le mal
est insupportable ; alors la tendance naturelle est d’en rejeter la
responsabilité et le poids sur les autres ; c’est le mécanisme du bouc
émissaire.
Le
christianisme est, de ce point de vue ; très novateur (et dérageant) en
affirmant que le mal est au cœur de chacun (tout homme est pécheur).
C’est
dur à accepter, mais, au final, très libérateur et source de paix.
Mais je diverge
sur le libéralisme ; on ne peut pas, à mon avis, le mettre sur le même plan
que le communisme
-
Le communisme utilise à fond la
technique du bouc émissaire. Le mauvais, c’est le patron, le bourgeois… alors on
les élimine et comme il y a toujours des problèmes on lance une nouvelle
campagne pour démasquer les révisionnistes qui se cachent… et ainsi de purge en
purge...
Le libéralisme n’a pas cette démarche, et affirmer que le faible en est le bouc émissaire me semble exagéré ; en l’absence de mécanisme compensateur, il en est, c’est vrai, souvent la victime.
Le libéralisme n’a pas cette démarche, et affirmer que le faible en est le bouc émissaire me semble exagéré ; en l’absence de mécanisme compensateur, il en est, c’est vrai, souvent la victime.
-
Il est de bon ton de souligner
les défauts du libéralisme ; et il est vrai qu’ils existent. Mais il est
rare de dire qu’il a aussi de solides qualités que je voudrais
rappeler :
·
Le marché permet la mise en
œuvre concrète du principe de subsidiarité : celui qui a le vrai
pouvoir, c’est l’acheteur.qui choisit ce qui lui convient le mieux.
·
Le marché, qui équilibre en
permanence l’offre et la demande, donne à l’économie une grande faculté
d’adaptation. Si le contexte évolue, le point d’équilibre se déplace et
l’économie s’ajuste.
·
La base de l’économie de marché,
c’est le contrat entre l’acheteur et le vendeur. Des relations basées sur
le contrat, c’est tout de même beaucoup mieux que des relations basées sur un
rapport de force.
·
Le libéralisme favorise la
liberté d’entreprendre, ce qui est très important pour le dynamisme d’une
société..
·
Et enfin le libéralisme valorise
la responsabilité. L’entrepreneur a une grande liberté, mais il doit
assumer les conséquences de ses actions.
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